Voici une sélection de mes tableaux récents. Ce sont tous des pièces uniques, découpées selon la technique du découpage traditionnel.
Les préparatifs de Noël
Les Tziganes
Le premier matin
Les âges de la vie
Greetings from Paris
Le baiser à Combray
Le 14 juillet
Et pourtant, ce matin, l'air est si doux
Les invités du chalet
Collaborations
Le découpage se prête à des applications et utilisations très variées et j'ai eu la chance de collaborer avec des entreprises ou institutions sur des projets très divers.
Voiçi quelques uns de mes grands projets, installations marquantes.
2018
"Cadenas d’amour"
Les cadenas d’amour sont une installation réalisée en collaboration avec le centre culturel de Theux en Belgique et avec les habitants de cette ville, dans le cadre de la triennale ARTTHEUX. Il s’agissait de célébrer l’amour avec un clin d’oeil aux fameux cadenas que l’on voit dans toutes les villes touristiques du monde, mais avec des cadenas légers, recyclables et éphémères.
2014
"Instants fragiles"
Cette installation a été créée en 2014 sur le thème « Attention, Fragile » qui regroupait plusieurs artistes du papier. Elle constitue une « ligne de vie » de 16 images, de la naissance à la mort, qui illustre ces instants de vie où l'on se sent fragile, où notre vie est en train de changer. C'est aussi un hommage aux « Intimités » les fameux bois gravés de Félix Vallotton.
2013-2014
"Angèle, Suzanne, Martine et moi"
Cette installation est composée de trente-cinq pièces de lingerie en papier. Le Musée Dauphinois m'avait invitée à travailler dans le cadre de la grande exposition "Les dessous de l'Isère". Accrochage des pièces dans le grand couloir du Musée, journées du Patrimoine 2013. Certaines pièces de lingerie ont été découpées au Musée, et les rencontres avec le public furent des moments très enrichissants.
2013
"Le jardin des délices"
Pour le festival jARTdins 2013, j'ai réalisé une trentaine de sujets inspirés du "Jardin des Délices" de Jérôme Bosch, que j'ai ensuite découpés au laser dans du carton-bois, et ils ont fait l'objet d'une installation éphémère dans le jardin de Mme Fourmy, artiste-peintre.
2011-2012
"La croix de dentelle"
Elle fut réalisée en 2011 pour l'Eglise St Pierre de Virieu, à l'occasion des journées du Patrimoine. Cette croix mesure 3 mètres par 1,50. Elle a été découpée dans du papier de Rives. La commune de Rives l'a ensuite acquise et elle est accrochée à l'année dans la "Chapelle des Papetiers", qui était la chapelle où allaient prier, autrefois, les ouvriers de cette vallée papetière.
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Stéphanie Miguet
Artiste
En savoir un peu plus ...
Mon parcours, expositions personnelles et collectives mais aussi mes rencontres et collaborations.
Pour une commande personnalisée, un projet d'illustration, une exposition ou une envie de visiter mon atelier, n'hésitez pas à m'envoyer un message.
Les préparatifs de Noël
Taille: 52x37cm
Categorie: Découpage
Les Tziganes
Taille: 35x50cm
Categorie: Découpage
Le premier matin
Taille: 50x35cm
Categorie: Découpage
Les âges de la vie
Ce tableau est une réinterprétation contemporaine des découpage traditionnels et gravures anciennes représentant les étapes de la vie humaine de la naissance jusqu'à la mort.
Taille: 56x40cm
Categorie: Découpage
Greetings from Paris
Tableau sélectionné pour la Triennale du Papier Découpé du Fujikawa Kirie Museum au Japon. Acquisition du Musée pour la collection permanente.
Taille: 56x40cm
Categorie: Découpage
Le baiser à Combray
Taille: 35x50cm
Categorie: Découpage
Le 14 juillet
Taille: 35x50cm
Categorie: Découpage
Et pourtant, ce matin, l'air est si doux
Tableau réalisé après les attentats de Paris/Bataclan de 2015.
Taille: 35x25cm
Categorie: Découpage
Les invités du chalet
Taille: 35x50cm
Categorie: Découpage
Les amoureux de Paris
Une série de petits découpages exclusifs édités par Michel Hasson sous forme de cartes-chevalets. Diffusé dans les papeteries et boutiques des musées parisiens, depuis 2016.
La campagne "Noël Picard"
DDB Score, 2012
Pour cette campagne, l'équipe de l'agence DDB m'a invité à réaliser une soixantaine de sujets en papier découpé, et ces sujets ont ensuite été mis en scène pour créer un univers féerique autour des plats présents dans le catalogue de Noël.
Scènes d'Intérieur
A l'origine de ce projet il y eut ma rencontre avec Annabel Fournier, directrice de la marque de linge de maison Divine Marquise. Pour elle j'ai réalisé des découpages sur le thème de l'érotisme et ces découpages ont été "traduits" en tissage jacquard.
Le mur des chefs
Une série de silhouettes de grands chefs de la gastronomie française créée pour le bistrot gastronomique de La Seyne sur Mer, en collaboration avec le Studio Divo, architectes d'intérieur à Lyon. 2015.
Carte de voeux
Réalisation de la carte de voeux 2019 de la banque Pictet, à Genève. Mise en oeuvre GA-Z Design à Zurich, tirage en découpage laser 40 000 exemplaires.
Lucien Mainssieux
Série de portraits à la silhouette illustrant la vie du peintre Lucien Mainssieux, pour le Musée Mainssieux de Voiron.
J'ai découvert le découpage en 2006. Cela a été un véritable coup de foudre, mais aussi une promesse : j'allais retrouver un de mes grands plaisirs d'enfant. Découper du papier, le plus simplement du monde. Oui, c'est ce que j'allais faire désormais ...
Quand j'ai découvert la tradition du découpage suisse, j'ai tout d'abord été émerveillée de constater que cet art populaire était si vivant. A l'époque, je me trouvais « au bout d'un cycle » dans mon travail d'artiste textile, et je cherchais un mode d'expression encore plus simple et plus léger. Je rêvais d'être une artiste nomade qui n'aurait besoin que de peu de matériel et qui pourrait créer partout. Dans la réalité, je suis plutôt sédentaire mais quel bonheur de pouvoir travailler dans un tout petit espace, chez moi, ou dans une maison de vacances, ou sur le lieu même de mes expositions ! L'économie de moyens et la simplicité du découpage est pour moi synonyme d'une incroyable liberté.
Depuis ce jour où j'ai redécouvert le papier découpé je n'ai cessé de travailler, ou plutôt devrais-je dire, de m'amuser. C'est une grande chance que d'avoir trouvé mon mode d'expression, mon langage.
Jean Cocteau disait « Le découpage n'est pas un grand art mais c'est un art heureux ». Cette phrase, lue dans un journal suisse et citée par une grande artiste-découpeuse, ne s'est pas démentie pour moi non plus. Je suis heureuse quand je découpe.
Depuis toujours, je suis passionnée par les arts populaires. (J'ai une légère préférence pour la définition que les Américains font du « Folk Art » qui est plus large que la définition française, car elle englobe aussi l'art naïf, entre autres. ) Je suis surtout fascinée par tout ce qu'on peut créer d'artistique et de personnel avec des matériaux simples et ordinaires. Je n'ai pas étudié aux Beaux-Arts, je suis autodidacte et la création fait depuis toujours partie de ma vie quotidienne. J'ai mis du temps à me dire que c'était ce chemin-là qui me convenait, un genre de chemin de traverse. Une école des Beaux-Arts buissonnière, faite de rencontres éblouissantes, d'essais et d'erreurs, de liberté, encore et toujours.
Le découpage c'est un monde qui se révèle dans une feuille de papier. C'est le cousin des théâtres d'ombres, des lanternes magiques, des guirlandes et des ombres « chinoises » que l'on fait le soir sur les murs de la maison . Il y a des découpeurs dans les rues des grandes villes qui peuvent faire votre silhouette : à Montmartre, dans le métro de New-York, et partout en Asie bien sûr. C'est un art modeste mais ses applications sont infinies !
Sur le plan technique, je travaille comme beaucoup de découpeurs traditionnels : je dessine au dos de la feuille -en miroir bien sûr- le motif ou le tableau, que je découpe ensuite avec un cutter la plupart du temps, et parfois aux ciseaux. Mon outillage est donc minimal ! J'aime découper le papier noir dit « Silhouette » ou bien le blanc. La feuille est pour moi un grand espace de narration et de liberté et je n'aime rien tant que de raconter des histoires. Petit à petit, j'ai appris à surmonter les difficultés techniques liées à cet art, j'ai trouvé ma « méthode ». Comme les graveurs je travaille en songeant sans cesse à ce que je dois enlever comme matière, et en évitant le geste fatal qui gâcherait le résultat final ! Mais l'instant magique où je retourne ma feuille de papier pour voir mon travail terminé, avec la lumière qui passe au travers, vaut pour moi tous les efforts.
